Tour du Mont Blanc

Retour quelques années en arrière, en Août 2015.

Je retrouve Damien à la gare SNCF de Grenoble. Les vélos sont chargé, il a un vieil endurigide, j’ai mon fidèle cross country que j’ai eu a mes 14 ans (voila 11ans qu’il m’accompagne!)

nous avons mis des porte bagages et des pneus slick car nous partons par la route pour le premier voyage d’une série qui va s’avérer être une saga !

Pour cette première, nous avons coché le tour du mont Blanc (largement inspiré de la cyclo du même nom). Avec l’approche depuis Grenoble, ça devrait nous occuper pour la semaine.

La première journée est éprouvante, nous cheminons par les balcons de Belledonne. La pluie nous accompagne toute la journée.

Sacrée première !

Arrivés à Alevard, nous regagnons la plaine et nous retrouvons à rouler presque 30km en ligne droite sur la nationale. La pluie s’est calmée mais elle continue à tomber.

Arrivés au camping d’Albertville, nous nous précipitons aux douches pour essayer de nous réchauffer.

La pluie cesse et nous pouvons installer le tarp pour être certains de passer la nuit au sec.

Rapide coup d’oeil aux prévisions : le soleil est annoncé pour le reste de la semaine : ouf !

col cycliste

Nous attaquons le jour 2 en montant au col des saisies. Le soleil est bien au rendez vous. Notre hôte de la semaine, le mont Blanc, se dévoile dans un virage. Il ne nous quittera plus pendant 5 jours.

L’alternance des montées et des descente nous emmène de villages en villages. Un bivouac à Chamonix nous permet d’admirer le soleil qui se couche sur le toit de l’Europe

Le col de la Forclaz nous ouvre les portes de la Suisse. Nous redescendons à vive allure sur Martigny avant que le gros morceau de ce voyage ne se présente à nous : le col du Grand Saint Bernard !

La montée est interminable, je suis obligé de faire plusieurs pauses et nous finissons par atteindre le col alors que le soleil est déjà passé derrière la montagne. Nous enfilons les doudounes, le bonnet, les gants et basculons dans la descente côté Italien. Nous nous arrêtons au premier camping et nous offrons une pizza pour fêter ce gros morceau désormais derrière nous. Je n’aurai de toute manière pas eu la force de sortir la popote !

chateau dans les vignes

Le soleil continue de nous accompagner alors que nous roulons vers Aoste, Courmayeur et enfin le col du petit saint Bernard qui nous ramène en France

La montée, bien qu’éprouvante n’est pas aussi dure que celle de la veille au soir.

Nous redescendons sur Bourg Saint Maurice et faisons une halte au camping de Bourg Saint Maurice au bord de l’isère.

Demain, nous serons de retour dans le Beaufortin après une ultime ascension au Cormet de Roseland. Nous avons un peu de marge et décidons de rentrer par le Glandon pour nous offrir une dernière bavante.

une rivière en fond de vallée
un lac de montagne

Les kilomètres (et les coups de soleil) accumulés depuis notre départ de Grenoble commencent à se faire sentir. Je ferme la marche comme c’est le cas depuis le début de la semaine et Damien m’attend patiement lorsqu’il trouve un beau point de vue.

Les derniers mètres du Glandon sont abominables alors que les pourcentages se durcissent.

L’arrivée au sommet est une libération. C’était la dernière difficulté de ce voyage inoubliable.

Nous sommes de retour en Isère et n’avons plus qu’à suivre la Romanche puis le Drac pour regagner Grenoble où nous nous séparons en nous promettant de remettre ça dès que possible !

Cormet de Roseland
au sommet du petit saint bernard
velo de voyage
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